14 astuces de pros pour une rénovation au budget optimisé
Les pros doivent souvent faire preuve d'inventivité pour respecter le budget des clients. Découvrez leurs astuces !
Certains budgets ne sont pas extensibles, malgré l’ampleur des modifications à effectuer avec. Les professionnels de la maison se retrouvent alors confrontés à de véritables casse-tête pour répondre aux attentes de leurs clients, en faisant les bons choix mais aussi en usant de trucs et astuces pour limiter le budget d’une rénovation. Nous avons donc rassemblé plusieurs de leurs conseils et idées, glanés au fil des reportages que nous avons réalisés, pour que vous puissiez vous en inspirer.
2. Modifier le moins possible le plan des lieux
Dans la même idée, changer le moins possible le plan initial du logement est un bon moyen de faire des économies au moment de le rénover. La décoratrice Isabelle Le Rest est ainsi parvenue à complètement transformer ce studio parisien pour 20 000 euros sans modifier l’emplacement des pièces, mais en multipliant les fonctions de chaque recoin. La cuisine a conservé sa place initiale tout en gagnant en rangement et l’ancien conduit de cheminée a été utilisé pour délimiter la tête de lit et distinguer le coin nuit du reste de la pièce.
Dans la même idée, changer le moins possible le plan initial du logement est un bon moyen de faire des économies au moment de le rénover. La décoratrice Isabelle Le Rest est ainsi parvenue à complètement transformer ce studio parisien pour 20 000 euros sans modifier l’emplacement des pièces, mais en multipliant les fonctions de chaque recoin. La cuisine a conservé sa place initiale tout en gagnant en rangement et l’ancien conduit de cheminée a été utilisé pour délimiter la tête de lit et distinguer le coin nuit du reste de la pièce.
3. Rénover avant de remplacer
L’architecte d’intérieur Camille Basse essaie en général de conserver les éléments existants plutôt que de les remplacer. À propos de la rénovation de ce deux-pièces lyonnais qu’elle a transformé pour 30 000 euros, par exemple, elle nous a confié : « Pour limiter les coûts nous avons préféré la rénovation au remplacement. Nous avons donc posé dessus un sol vinyle en rouleau avec motif carreaux de ciment. »
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L’architecte d’intérieur Camille Basse essaie en général de conserver les éléments existants plutôt que de les remplacer. À propos de la rénovation de ce deux-pièces lyonnais qu’elle a transformé pour 30 000 euros, par exemple, elle nous a confié : « Pour limiter les coûts nous avons préféré la rénovation au remplacement. Nous avons donc posé dessus un sol vinyle en rouleau avec motif carreaux de ciment. »
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4. Réutiliser les éléments existants
Et si les éléments existants ne peuvent pas être conservés en l’état ou à l’emplacement exact où ils se trouvaient, l’architecte Nicolas Bossard, de Bossard Architecture, envisage tout de même leur réemploi. C’est ce qu’il nous a expliqué au moment de nous décrire la transformation de ce 50 m² parisien, réalisée pour 50 000 euros : « Mon client voulait se débarrasser des poutres car il était à la recherche d’un intérieur contemporain et lumineux. Elles avaient dû être récupérées d’un cloisonnement historique et replacées là : l’ancêtre des claustras en somme. Je lui ai conseillé de tenter un sablage et, devant le bel éclaircissement, presque du bois flotté, nous avons décidé de remonter en cloison de sorte à séparer la cuisine et le séjour. Je n’étais pas partisan d’une énième verrière atelier. Je suis attentif à conserver le cachet historique lorsque c’est possible. ».
Et si les éléments existants ne peuvent pas être conservés en l’état ou à l’emplacement exact où ils se trouvaient, l’architecte Nicolas Bossard, de Bossard Architecture, envisage tout de même leur réemploi. C’est ce qu’il nous a expliqué au moment de nous décrire la transformation de ce 50 m² parisien, réalisée pour 50 000 euros : « Mon client voulait se débarrasser des poutres car il était à la recherche d’un intérieur contemporain et lumineux. Elles avaient dû être récupérées d’un cloisonnement historique et replacées là : l’ancêtre des claustras en somme. Je lui ai conseillé de tenter un sablage et, devant le bel éclaircissement, presque du bois flotté, nous avons décidé de remonter en cloison de sorte à séparer la cuisine et le séjour. Je n’étais pas partisan d’une énième verrière atelier. Je suis attentif à conserver le cachet historique lorsque c’est possible. ».
5. Choisir des matériaux peu coûteux
Il est toutefois bien souvent impossible d’éviter l’achat de nouveaux matériaux. Bien effectué, ce dernier peut toutefois s’avérer intéressant en termes de prix. Pour respecter le budget limité de ses clients, de l’ordre de 4500 euros, lors de la rénovation de ces entrée et pièce à vivre de banlieue parisienne, la décoratrice Virginie Durieux, de Mon œil dans la déco, a réalisé le meuble en bois pour qu’il ne représente pas un investissement trop important. « Le couple aimait les bois de couleur claire alors je lui ai proposé du pin, une matière peu onéreuse au rendu sympa. J’aurais aussi pu opter pour du chêne, mais le coût aurait été beaucoup trop important pour leur budget, » nous a-t-elle expliqué.
Il est toutefois bien souvent impossible d’éviter l’achat de nouveaux matériaux. Bien effectué, ce dernier peut toutefois s’avérer intéressant en termes de prix. Pour respecter le budget limité de ses clients, de l’ordre de 4500 euros, lors de la rénovation de ces entrée et pièce à vivre de banlieue parisienne, la décoratrice Virginie Durieux, de Mon œil dans la déco, a réalisé le meuble en bois pour qu’il ne représente pas un investissement trop important. « Le couple aimait les bois de couleur claire alors je lui ai proposé du pin, une matière peu onéreuse au rendu sympa. J’aurais aussi pu opter pour du chêne, mais le coût aurait été beaucoup trop important pour leur budget, » nous a-t-elle expliqué.
6. Ne pas multiplier les matériaux
Plus le nombre de matériaux utilisés dans un projet est restreint, mieux les coûts sont maîtrisés et les chutes évitées. C’est notamment la technique privilégiée par l’architecte Prisca Pellerin, de l’agence Signature Architectes, pour rénover cet appartement sous les toits de Neuilly-sur-Seine, moyennant un budget total de 47 000 euros. Le sol de la salle de bains est ainsi semblable à celui de la cuisine, tout comme le plan de travail et la faïence blanche type métro se retrouvent aussi dans les toilettes. « Pour restreindre les budgets et pour parfaire l’harmonie dans tout l’appartement, nous n’avons pas voulu trop diversifier les matériaux », nous a resumé la professionnelle.
Plus le nombre de matériaux utilisés dans un projet est restreint, mieux les coûts sont maîtrisés et les chutes évitées. C’est notamment la technique privilégiée par l’architecte Prisca Pellerin, de l’agence Signature Architectes, pour rénover cet appartement sous les toits de Neuilly-sur-Seine, moyennant un budget total de 47 000 euros. Le sol de la salle de bains est ainsi semblable à celui de la cuisine, tout comme le plan de travail et la faïence blanche type métro se retrouvent aussi dans les toilettes. « Pour restreindre les budgets et pour parfaire l’harmonie dans tout l’appartement, nous n’avons pas voulu trop diversifier les matériaux », nous a resumé la professionnelle.
7. Réutiliser les chutes
Suivant la même logique et pour réduire les débris de matériaux inutilisés sur les chantiers, l’architecte Cyrielle Benaïm de Bän Architecture aime réutiliser les chutes pour créer de nouveaux aménagements. Dans cet appartement des Buttes-Chaumont transformé pour 60 000 euros, par exemple, elle a décidé de réaliser les tables de chevet de la chambre parentale avec les restes de bois du plan de travail de la cuisine. « Dès que je peux réutiliser des matériaux pour ajouter des choses, je le fais. Les propriétaires ont ainsi gagné deux tables de chevet sur mesure qui ne leur ont rien coûté », nous a-t-elle confié.
Suivant la même logique et pour réduire les débris de matériaux inutilisés sur les chantiers, l’architecte Cyrielle Benaïm de Bän Architecture aime réutiliser les chutes pour créer de nouveaux aménagements. Dans cet appartement des Buttes-Chaumont transformé pour 60 000 euros, par exemple, elle a décidé de réaliser les tables de chevet de la chambre parentale avec les restes de bois du plan de travail de la cuisine. « Dès que je peux réutiliser des matériaux pour ajouter des choses, je le fais. Les propriétaires ont ainsi gagné deux tables de chevet sur mesure qui ne leur ont rien coûté », nous a-t-elle confié.

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8. Limiter les quantités utilisées à l’essentiel
Une autre manière d’éviter les chutes de matériaux, donc les dépenses inutiles, est de maîtriser la quantité utilisée et de ne la réduire qu’à l’essentiel. C’est notamment le choix fait par l’architecte d’intérieur Séverine Boissy, de l’Agence Boôbo, pour transformer cette vaste suite parentale, moyennant un budget global de 19 700 euros. Afin de réduire les coûts liés à l’aménagement d’une baignoire dans la grande salle de bains, la professionnelle a opté pour ce modèle en acrylique et seul l’angle des sanitaires a été carrelé avec une faïence blanche des plus classiques pour l’accueillir.
Comment budgéter la rénovation d’une salle de bains ?
Une autre manière d’éviter les chutes de matériaux, donc les dépenses inutiles, est de maîtriser la quantité utilisée et de ne la réduire qu’à l’essentiel. C’est notamment le choix fait par l’architecte d’intérieur Séverine Boissy, de l’Agence Boôbo, pour transformer cette vaste suite parentale, moyennant un budget global de 19 700 euros. Afin de réduire les coûts liés à l’aménagement d’une baignoire dans la grande salle de bains, la professionnelle a opté pour ce modèle en acrylique et seul l’angle des sanitaires a été carrelé avec une faïence blanche des plus classiques pour l’accueillir.
Comment budgéter la rénovation d’une salle de bains ?
9. Travailler à partir de modules et éléments standards…
Le sur-mesure est toujours la meilleure solution pour optimiser au mieux les espaces, mais souvent la plus coûteuse. Alors, pour réduire les coûts de leurs projets, les architectes Alexandra Selig et Carl Renault, de Selig & Renault, aiment travailler à partir de modules préfabriqués, comme dans ces anciens bureaux transformés en appartement pour 135 000 euros. « Pour des raisons de budget et également pour ne pas figer l’espace dans le temps ! Quand nous aménageons des appartements, nous travaillons toujours à partir de modules préfabriqués standard comme les cinq colonnes de 60 cm pour cette cuisine, par exemple. Cela permet des coûts réduits et de pouvoir remplacer facilement un élément dans le futur », nous a affirmé Alexandra.
Le sur-mesure est toujours la meilleure solution pour optimiser au mieux les espaces, mais souvent la plus coûteuse. Alors, pour réduire les coûts de leurs projets, les architectes Alexandra Selig et Carl Renault, de Selig & Renault, aiment travailler à partir de modules préfabriqués, comme dans ces anciens bureaux transformés en appartement pour 135 000 euros. « Pour des raisons de budget et également pour ne pas figer l’espace dans le temps ! Quand nous aménageons des appartements, nous travaillons toujours à partir de modules préfabriqués standard comme les cinq colonnes de 60 cm pour cette cuisine, par exemple. Cela permet des coûts réduits et de pouvoir remplacer facilement un élément dans le futur », nous a affirmé Alexandra.
10. … Les sublimer…
Le décorateur Thomas Lefèvre, de Lefèvre Design, utilise lui aussi des caissons de la grande distribution dans ses projets, mais joue sur les finitions pour tromper l’œil tout en optimisant les coûts des rénovations. Dans ce 45 m² atypique en rez-de-chaussée d’Antibes rénové pour 35 000 euros, par exemple, il a recouvert les meubles bas de la cuisine avec un carrelage imitation marbre de Carrare. « La finition en tôle d’acier donne l’impression d’un plan de travail massif et le matériau est rappelé sur le mur et dans les motifs de l’horloge », complète le professionnel.
Avec quel pro rénover une cuisine et pour quel budget ?
Le décorateur Thomas Lefèvre, de Lefèvre Design, utilise lui aussi des caissons de la grande distribution dans ses projets, mais joue sur les finitions pour tromper l’œil tout en optimisant les coûts des rénovations. Dans ce 45 m² atypique en rez-de-chaussée d’Antibes rénové pour 35 000 euros, par exemple, il a recouvert les meubles bas de la cuisine avec un carrelage imitation marbre de Carrare. « La finition en tôle d’acier donne l’impression d’un plan de travail massif et le matériau est rappelé sur le mur et dans les motifs de l’horloge », complète le professionnel.
Avec quel pro rénover une cuisine et pour quel budget ?
11. … Et les adapter
Dans cette petite salle de bains sous pente de 5,5 m² au sol, c’est la paroi de douche qui a été achetée dans une enseigne de la grande distribution, puis adaptée aux lieux afin de limiter le budget total de la rénovation, compris entre 5000 et 7000 euros. Le reste de la façade est composé d’un vitrage standard, découpé pour épouser la pente du toit. « Cela nous a évité de faire faire un élément sur mesure », nous a précisé l’architecte Tristan Ponsot de l’Atelier Sagitta.
Dans cette petite salle de bains sous pente de 5,5 m² au sol, c’est la paroi de douche qui a été achetée dans une enseigne de la grande distribution, puis adaptée aux lieux afin de limiter le budget total de la rénovation, compris entre 5000 et 7000 euros. Le reste de la façade est composé d’un vitrage standard, découpé pour épouser la pente du toit. « Cela nous a évité de faire faire un élément sur mesure », nous a précisé l’architecte Tristan Ponsot de l’Atelier Sagitta.
12. Moins de tiroirs et plus de placards
Le choix du type de meubles peut aussi influer sur le budget d’une rénovation. Sachez, par exemple, que les tiroirs de cuisine sont plus coûteux que les placards. C’est notamment le constat fait par la décoratrice Estelle Cerqueira, de Oh! ma DECO, qui est parvenue à aménager sa cuisine pour seulement 1300 euros : « Les tiroirs sont un peu plus onéreux mais beaucoup plus pratiques. On embrasse tout ce que l’on a dedans d’un coup d’œil. Le meuble d’angle, le plus coûteux de ceux que j’ai choisis, est également idéal pour ranger les casseroles. » En mixant ces choix avec des placards plus standard, elle est parvenue à limiter les coûts de sa rénovation.
Retour sur 5 cuisines transformées pour moins de 10 000 euros
Le choix du type de meubles peut aussi influer sur le budget d’une rénovation. Sachez, par exemple, que les tiroirs de cuisine sont plus coûteux que les placards. C’est notamment le constat fait par la décoratrice Estelle Cerqueira, de Oh! ma DECO, qui est parvenue à aménager sa cuisine pour seulement 1300 euros : « Les tiroirs sont un peu plus onéreux mais beaucoup plus pratiques. On embrasse tout ce que l’on a dedans d’un coup d’œil. Le meuble d’angle, le plus coûteux de ceux que j’ai choisis, est également idéal pour ranger les casseroles. » En mixant ces choix avec des placards plus standard, elle est parvenue à limiter les coûts de sa rénovation.
Retour sur 5 cuisines transformées pour moins de 10 000 euros
13. Recycler pour créer du neuf
Recycler des éléments anciens pour en faire des éléments structurants d’une décoration ou d’un aménagement intérieur, c’est l’astuce dont a su faire preuve l’architecte d’intérieur, tout juste reconverti, Frédéric Brillet lorsqu’il a rénové une grange abandonnée pour 320 000 euros, achat inclus. Dans le but d’éclairer la nouvelle pièce à vivre, il a lui-même percé les dames-jeannes récupérées afin d’en faire des luminaires.
Décorer durable : 7 éléments clés pour faire un choix responsable
Recycler des éléments anciens pour en faire des éléments structurants d’une décoration ou d’un aménagement intérieur, c’est l’astuce dont a su faire preuve l’architecte d’intérieur, tout juste reconverti, Frédéric Brillet lorsqu’il a rénové une grange abandonnée pour 320 000 euros, achat inclus. Dans le but d’éclairer la nouvelle pièce à vivre, il a lui-même percé les dames-jeannes récupérées afin d’en faire des luminaires.
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14. Faire preuve d’inventivité
C’est tout naturellement que nous finissons par aborder l’inventivité dont les professionnels font souvent preuve face aux contraintes budgétaires. L’imagination est parfois la meilleure alliée pour faire des économies, comme a pu constater le propriétaire de ce 42 m² lyonnais rénové pour 30 000 euros tout compris par l’architecte d’intérieur Camille Basse. Cette dernière raconte : « Pour délimiter la cuisine, nous avons usé d’une astuce graphique à moindre coût : une corde de nylon diamètre 8 mm a été passée dans des crochets afin de créer un claustra léger en zigzag. Nous avons aménagé des niches de rangement en partie basse en MDF à peindre. »
ET VOUS ?
Quelles sont vos astuces pour faire des économies lors d’une rénovation ?
C’est tout naturellement que nous finissons par aborder l’inventivité dont les professionnels font souvent preuve face aux contraintes budgétaires. L’imagination est parfois la meilleure alliée pour faire des économies, comme a pu constater le propriétaire de ce 42 m² lyonnais rénové pour 30 000 euros tout compris par l’architecte d’intérieur Camille Basse. Cette dernière raconte : « Pour délimiter la cuisine, nous avons usé d’une astuce graphique à moindre coût : une corde de nylon diamètre 8 mm a été passée dans des crochets afin de créer un claustra léger en zigzag. Nous avons aménagé des niches de rangement en partie basse en MDF à peindre. »
ET VOUS ?
Quelles sont vos astuces pour faire des économies lors d’une rénovation ?
Le déplacement des réseaux implique des travaux lourds, donc un budget conséquent. L’une des premières choses à faire pour limiter les coûts d’un chantier est donc de les modifier le moins possible. C’est notamment la technique qu’a utilisée Capucine Mougel pour rénover cet appartement parisien de 22 m², pour une enveloppe globale de 33 000 euros. Elle s’est donc appuyée sur les réseaux d’eau et d’électricité existants pour définir les nouveaux espaces.